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Après le reportage sur Gray Merriam : Un appel à repenser notre impact écologique"

Writer's picture: Vince ScullyVince Scully

Updated: Jan 15

Une Découverte Télévisée


Cette année, durant le temps des fêtes, je visitais mes parents au Québec. Un soir, en écoutant la télévision avec ma mère, je suis tombé sur La semaine verte, qui passait en reprise un reportage sur Gray Merriam, un écologiste du paysage.

(La semaine verte sur YouTube, disponible à https://youtu.be/02VrjSd8x_w.)

Gray Merriam : Un Regard Profond sur l'Impact Humain sur la Nature


Dans le reportage, Gray Merriam partageait ses réflexions sur l'impact de l'humain sur la nature. Merriam, avec son approche unique, m'a frappé par sa capacité à allier une connaissance pointue du terrain à une vision philosophique du monde. Il ne se contente pas de décrire les problèmes environnementaux ; il cherche à comprendre la manière dont les humains interagissent avec leur environnement et comment cette relation a évolué au fil du temps.


La Recherche Incessante de Profit au Détriment de la Nature


Ce qui m'a particulièrement marqué, c'est sa critique acerbe de l'obsession de l'enrichissement humain au détriment des écosystèmes. Merriam évoquait la manière dont les paysages étaient transformés par l'urbanisation, l’exploitation des ressources naturelles et l’agriculture industrielle. Il soulignait que, souvent, cette transformation n'était pas seulement le fait d’une volonté de "progrès", mais aussi d'une recherche insatiable de profit et de croissance à court terme.


Une Réflexion Profonde sur l'Équilibre Humain-Nature


Ce que j'ai trouvé particulièrement poignant, c’est que Merriam ne se contentait pas de parler des désastres écologiques en termes abstraits. Il s'intéressait aux causes profondes de ces phénomènes : la manière dont l'Homme, dans sa quête de confort et de richesse, perd souvent de vue l'importance de maintenir un équilibre avec la nature. Le discours de Merriam ne se limitait pas à un constat alarmiste, mais il offrait aussi des pistes de réflexion sur la manière de repenser notre place dans le monde.


L'Impact de Nos Actions : Une Dynamique de Transformation de l'Environnement


L’un des aspects du reportage qui m'a vraiment marqué est la façon dont Merriam nous pousse à réfléchir sur notre manière d’interagir avec l’environnement. Il parle de l’impact de l'humain non seulement comme une série de gestes ayant des conséquences directes, mais aussi comme une dynamique plus vaste où chaque action, chaque décision que nous prenons, contribue à façonner le monde naturel qui nous entoure. Ce n’est pas seulement une question d’écosystèmes détruits ou de pollution visible ; c’est une question de relations entre l’humain et la nature qui se distendent de plus en plus, au fil des années.


La Croissance Infinie et ses Limites


L’idée centrale de Merriam est que les sociétés modernes ont tendance à se concentrer sur un modèle de croissance infinie, sans tenir compte des limites de la nature. On cherche toujours à consommer plus, à construire plus, à s'étendre davantage, sans vraiment penser aux conséquences que cela implique sur le long terme. C’est une dynamique tellement ancrée dans nos habitudes et dans nos modes de vie que l’on en oublie souvent que la Terre elle-même a des ressources limitées et que ces ressources sont en train de se raréfier.


L'Exploitation des Ressources et les Conséquences Écologiques


Le parallèle que Merriam établit entre l'exploitation excessive de nos ressources et l’effritement des paysages naturels est très frappant. Ce n’est pas juste la déforestation ou les terres agricoles intensives qu'il décrit, mais aussi cette idée qu'on altère un environnement jusque dans ses fondements, dans son ADN même. À travers ses mots, on prend conscience que notre mode de vie moderne, qui cherche à tout prix à maximiser la production et la consommation, va à l’encontre de la résilience écologique nécessaire pour maintenir un équilibre durable.


Une Prise de Conscience Personnelle et Collective


Ce constat m'a amené à me poser des questions. Nous, en tant qu’individus, sommes-nous réellement conscients de l’impact de nos choix quotidiens ? Quand je choisis une marque de vêtements ou de nourriture, suis-je en train de soutenir une industrie qui pollue les océans ou qui épuise les sols ? Est-ce que l'achat rapide et la consommation de masse ont un prix, pas seulement financier, mais aussi écologique ? Loin de moi l’idée de culpabiliser, mais Merriam semble insister sur le fait que chacun d’entre nous, à son échelle, peut avoir un impact positif. Un simple geste peut amorcer un changement. Et c’est en prenant conscience de cet impact, de notre propre rôle dans cette chaîne, que nous pourrons espérer inverser la tendance.


Les Feux de Forêt à Los Angeles : Une Métaphore de la Destruction



(CTV NEWS sur YouTube, disponible à https://www.youtube.com/watch?v=iYFHjeS1el4&t=2s.)


Bien que le McDonald's en feu ne soit pas directement mentionné dans le reportage de Gray Merriam, cette image m'est revenue à l'esprit récemment, alors que les feux de forêt font encore rage à Los Angeles. En voyant ces incendies, l’image du McDonald's, une scène à la fois frappante et absurde, m’a rappelé la manière dont l'humain façonne et parfois détruit son environnement. Cela m’a fait penser aux propos de Merriam, qui nous invite à réfléchir sur notre impact écologique, souvent invisible mais dévastateur.


Les incendies en cours à Los Angeles, alimentés par des températures extrêmes et des conditions climatiques intenses, ne sont pas un phénomène isolé. Comme Merriam le souligne, l’urbanisation croissante, combinée à des pratiques agricoles et industrielles non durables, transforme des zones autrefois protégées en terrains de catastrophe. Les forêts qui entourent ces villes, au lieu d’être des refuges naturels, deviennent des zones de risque, à cause de la présence humaine toujours plus intrusive. En voyant ces feux se propager, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’absurdité de cette situation : d'un côté, des infrastructures comme des McDonald's se trouvent en pleine nature, et de l’autre, ces espaces naturels se consument dans des incendies que nous avons largement contribué à aggraver.


Merriam met en garde contre cette obsession de croissance et d'expansion à tout prix. En cherchant à étendre nos villes et à exploiter toujours plus de ressources, nous provoquons des déséquilibres écologiques qui ont des conséquences directes, comme ces incendies dévastateurs. Les feux actuels ne sont pas seulement le fruit du hasard, mais le résultat de l’interaction complexe entre nos actions humaines et le climat qui, lui, est en train de changer sous l’effet de nos choix.


Ce McDonald's en feu, dans ce contexte particulier, devient une image métaphorique du modèle de consommation qui brûle tout sur son passage. La destruction de la nature, la perte des espaces verts, est le prix que nous payons pour un développement à tout prix. Et cette image me fait réfléchir : jusqu'à quand allons-nous continuer à ignorer les signes de la nature avant qu’il ne soit trop tard ?


La Responsabilité Collective et Individuelle


Ce reportage sur Gray Merriam, couplé à l’image frappante des feux de forêt en ce moment même, m’a conduit à une réflexion personnelle. Je me suis demandé : quel est mon rôle dans ce grand cercle de destruction et de transformation de la nature ? Mais au-delà de ma propre réflexion, cela m’a amené à penser à vous, chers lecteurs : quel rôle jouez-vous, vous aussi, dans cette dynamique ? En tant qu’individus, avons-nous réellement conscience de l’ampleur de l'impact de nos actions ? Nos choix de consommation, de déplacement ou même d’achat, contribuent tous, à un moment ou à un autre, à cette transformation de l’environnement.


Loin de moi l’idée de culpabiliser, mais plutôt de souligner qu’il est important de prendre conscience que chaque geste compte. Il est facile de se dire qu’une action isolée, qu’elle soit petite ou grande, n’aura pas d'impact, mais lorsqu’elle est répétée par des millions de personnes, cela finit par avoir des conséquences. Ainsi, lorsque vous choisissez de conduire plutôt que de prendre les transports en commun, ou lorsque vous optez pour des produits qui sont polluants ou non durables, avez-vous conscience des conséquences de ces choix ? Ces gestes semblent insignifiants pris isolément, mais leur accumulation a un impact majeur.

Bien entendu, la responsabilité de la préservation de notre planète ne repose pas uniquement sur les épaules des individus. Les gouvernements et les grandes entreprises jouent également un rôle fondamental dans la gestion des ressources naturelles et la régulation des pratiques polluantes. Cependant, il ne faut pas sous-estimer l'importance de nos actions quotidiennes. Même à petite échelle, chaque décision que nous prenons peut participer, de manière positive ou négative, à la construction d’un système global qui façonne l’état de la planète.


Gray Merriam insiste sur la nécessité de repenser notre façon de vivre, de consommer et de nous développer. Mais ce changement ne doit pas être uniquement au niveau macroéconomique. Il doit également passer par un changement à l’échelle individuelle. C’est en modifiant nos habitudes à une échelle plus petite, mais collective, que nous pourrons espérer inverser la tendance. Des gestes simples, comme réduire notre consommation de plastique, adopter un mode de vie plus sobre en ressources, ou encore privilégier des choix de consommation responsables, peuvent avoir un impact.


Réfléchir à Notre Rôle et Agir


Le reportage sur Gray Merriam m'a offert une perspective nouvelle sur l'impact de l'activité humaine sur notre environnement. À travers son analyse des relations entre l'homme et la nature, Merriam nous invite à repenser nos actions et à réfléchir sur la manière dont notre soif de consommation et de développement affecte les écosystèmes qui nous entourent. En observant des phénomènes comme les feux de forêt à Los Angeles et la destruction d’espaces naturels pour faire place à des infrastructures, il devient clair que ces événements ne sont pas de simples catastrophes naturelles, mais le reflet de notre modèle de vie actuel.


Face à cette prise de conscience, il est urgent de changer notre manière d’interagir avec la planète. Il ne s'agit pas seulement de limiter les dégâts, mais de repenser la façon dont nous consommons, construisons et vivons. Ce reportage nous rappelle que la préservation de notre environnement est essentielle à notre survie et qu'il est de notre responsabilité de repenser notre impact écologique, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

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This territory is covered by the “Treaties of Peace and Friendship”, which these nations first signed with the British Crown in 1726. The treaties did not deal with the surrender of lands and resources, but in fact, established the rules for what was to be an ongoing relationship between nations.

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